Les hormones féminines et les femmes transgenres / transsexuelles

Nous venons de mettre en ligne un document assez complet sur les hormones féminines et les femmes transgenres / transsexuelles.

Les thématiques développées sont : introduction aux hormones, type d’hormones, effets du traitement hormonal, traitement hormonal substitutif (THS), modes de prise, produits d’hormonothérapie, dosage hormonal, traitement après une réassignation (SRS), risques potentiels et effets secondaires, risques long termes, obtention des médicaments sans ordonnance.

Vous pouvez aussi lire notre article simplifié sur les différents éléments clés relatifs aux hormones.


Cette page sur les hormones est fournies uniquement pour informer et ne constitue en aucun cas des conseils médicaux. Nous ne saurions être responsable de tout traitement hormonal que vous pourriez décider de suivre. Un tel traitement devrait toujours se faire sous la supervision d’un médecin endocrinologue.


Ce sujet est hautement polémique – si vous souhaitez faire des remarques, des compléments, des corrections sur ce document important, n’hésitez pas à nous contacter calmement et courtoisement, pour nous soumettre toutes vos modifications argumentées ou à utiliser la zone des commentaires ci-dessous. Nous étudierons toutes les demandes avec beaucoup de soin.

Quelques informations sur cette page : elle a été traduite de l’anglais manuellement avec des adaptions à la situation française.

Plusieurs passages ont été totalement réécrits pour une position plus neutre et des informations médicales sensibles ont été supprimées volontairement et remplacées par des avertissements à la nécessité d’une concertation entre la personne concernée et des praticiens. Cela concerne notamment la liste des produits, les dosages, les moyens d’obtenir les produits sans ordonnance.

17 Commentaires

  1. voila encore une fois on cite la finasteride , qui elle aussi a eu un avis de nocivité en novembre 2011 , mais on acculte l Androcur , a ce demander si c est vraiment libre ou diriger ça ! pro transgenre type STS67 et anti castration chimique , je ne ferait l opologie d aucun des deux mais je ne trouve pas ca logique de faire la pub d un poison plutôt que d un autre ! c est comme pour les injectable , personne ne va parler ! donc laisser la direction de la prescription au pro , médecin et ando par devoir de réserve et par souci d équité

  2. excusez pour les doublons ! mais j étais très en colère de voir les dérive de certain site revenir en force ! laissons la médecine au médecin ! je milite pour un accès plus simple au système de soins ! c est pas pour voir des sites faire de la propagande pour tel ou tel hormonothérapie ! dans un but purement diriger ! transgenre contre transsexuelle ! qu on explique la différence des action de certaine molécule pour expliquer les conséquence sur la libido et sur les capacités érectile , j accepte !mais ont doit donner des infos en tous sens et non pas a sens unique ! beaucoup de personne trans ne veulent pas avoir de soucis érectile d autre veulent conserver leur sexualités ! je ne juge pas je dit informons de façon clair et non dirigé

    • oulala …

      j’ai pourtant pris beaucoup de précautions donc je vais l’écrire en très gros ? : “si vous souhaitez faire des remarques, des compléments, des corrections sur ce document important, n’hésitez pas à nous contacter pour nous soumettre toutes vos modifications “

      donc merci de rester calme, de commenter et d’argumenter vos positions qui comme c’est indiqué seront prise en compte dans ce document.

      et oulala bis

      Franchement !!! imaginer un seul instant que je fais la promotion ou de la propagande pour un tel ou un tel me donne franchement envie d’aller m’occuper de sucer les fraises.

      et merci d’arrêter avec transgenres vs transsexuelles – un combat d’arrière garde qui ne fait certainement pas avancer la cause ni des unes ni des autres.

      Bises !

      • bonjour julie et merci pour cet article complet.
        je n’ai toujours pas compris la difference entre transgenres et transexuelles.
        En gros , transgenres ne se font pas opérer et transexuelles le font? c’est ça la difference?
        Et dans l’article tu ne parles pas de la “modificationde l’esprit”sous prise d’hormones dont on avait parlé lors d’un echange .est ce une realité et ça se traduit comment concretement?merci de ta reponse.

        • je ne comprends plus la différence non plus :).

          effectivement pour certain transsexuelle pourrait définir une trans opérée sauf que celles-ci préfèrent femme issues de la transsexualité. trans donnant l’idée d’un chemin.

          ceci dit, transsexuelle étant tellement connotée que beaucoup de copines préfèrent se dire transgenres … même si l’opération est prévue ou réalisée.

          et à l’autre extrême de la transidentité on trouve aussi des différences équivalentes entre travesti et transgenres. Ces dernières voulant se démarquer d’une vision purement fétichiste collée par la société.

          En résumant, trans ou transgenre ça permet de couvrir tout le monde sans discrimination aucune.

          Sauf que certaines transsexuelles considèrent alors qu’elles ne peuvent être assimilées à des travestie ou même des transgenres qui ont trouvé une zone de confort sans opération (et même pour certaines sans hormones).

          c’est ce que l’on appelle alors la transphobie des trans …

          ça déborde largement de l’article sur les hormones. donc dans le texte sur les hormones, j’utilise indifféremment l’un ou l’autre terme.

          pour l’effet sur le cerveau et la pensée des hormones, c’est un fait relaté par les copines mais je n’ai pas su en parler. Je veux bien un peu d’aide pour cette partie que je ne connais pas (encore?) personnellement.

          Kisss.

          • Merci julie.tous ces termes sont compliqués et je m’y perd, ya aussi “tgirl” maintenant et “travgenre”, lol ,en ce qui me concerne , je reste sur transgenre, au sens litteral du terme, probleme d’identité de genre.kiss

  3. J’ai lu intégralement le texte et il n’y a aucune incitation à prendre des hormones, ni de dosage donné pouvant permettre une auto-médication. Il s’agit bien d’un article de vulgarisation ayant pour but d’informer et donner des pistes de réflexion en concertation avec les médecins.
    Maintenant, le texte lève qu’il n’existe aucune interdiction d’importation en France, ce qui n’est que le reflet de la loi française. Là encore, il n’y a rien de répréhensible et rien de bien nouveau sous le soleil. D’autant que le texte précise bien que l’auto-médication est fortement déconseillée.
    La cigarette tue pourtant bien des gens et elle continue d’être en vente, et les enseignes avec le lumineux “Tabac” existent bel et bien en France. C’est autrement plus dangereux comparativement.

    • le truc qui gêne et la référence a un anti androgene en particulier ! alors que plusieurs existe ! pour ce qui est du dosage ou de l incitation c est normal de ne pas faire d incitation ma remarque n allait pas dans ce sens ! et pour ce qui est de l utilisation de l acetate les usa ne font pas force de loi ! ou alors parlons de delestrogen et de progynon ! je sais je suis une chieuse

  4. Tgirl c’est la volonté de certaines de classifier les travestis entre celles qui seraient perdues et celles qui seraient honorables et respectueuses. mais qui juge qui, sur quels criteres, … ? à éviter donc.

    travgenre est une insulte utilisée par certaines transsexuelles pour des copines qui vivent full type en nana mais ont gardé leur libido masculine.

    la aussi, qui sont elles pour juger et pour fouiller dans la culotte d’une autre personne !! donc terme à éviter aussi.

  5. Pour ce qui est des hormones, je pense que le ressenti (l’effet sur le cerveau) est personnel et, donc, sera différent pour chaque personne.
    Pour ma part, ça n’a absolument rien changé. Juste le plaisir, et la sensation, de voir mon corps se transformer et de pouvoir mieux l’apprécier. Je n’ai rien ressenti de particulier au niveau du cerveau, et je ne suis pas devenue plus bavarde pour autant (il parait que les femmes sont plus bavardes que les mec). Mes sujets d’intérêts sont toujours restés les mêmes. Et quand la poitrine a commencé à pousser, j’appréciais plutôt les petits grouillements intérieurs et même les tiraillements et douleurs à la point des seins. Et pourtant, je ne suis pas maso !

  6. L’association américaine The Endocrine Society a publié un document intitulé “Endocrine Treatment of Transsexual Persons: An Endocrine Society Clinical Practice Guideline” pour formuler les bonnes pratiques pour le traitement endocrinien des personnes trans. Il y décrit, entre autres choses les effets de hormones sur le corps. Comme c’est un document états-unien, certaines ne sont pas autorisées en France, notamment la Spironolactone, alors que l’Androcur est interdit aux Etats-unis.

  7. Les hormones agissent plus ou moins sur l’humeur, nous sommes plusieurs à l’avoir constaté.
    Dans mon cas, la montée en puissance de l’estradiol dans le corps m’a progressivement rendue moins émotive (Si si ! Je vous assure ! J’explique plus loin.). Mais en fait, c’est clairement la disparition de la testostérone qui m’a fait trouver une sérénité que je ne connaissais pas.
    Alors, je précise de suite que les hormones, de loin, ne sont pas les seules dans le circuit mais contribuent au changement d’humeur, ça semble être un dénominateur commun, hors effet placebo : “Je prends des hormones, je me mets à avoir des émotions féminines.”. Euh… Les émotions féminines ont les a dès le départ ou pas, les hormones n’y sont pour rien. Elles aident juste par effet psychologique de la prise à laisser ces émotions se manifester car on se libère. Le geste de prise en lui-même est symbole de libération. C’est vraiment un effet placebo. Il faut tellement de temps pour que le métabolisme change que les effets réels ne se font pas sentir avant bien longtemps.
    Dans mon cas, la testostérone était un facteur énorme dans la production d’adrénaline, je m’en suis rendue compte à postériori. J’étais très facilement et rapidement nerveuse en cas de soucis. Ce n’est plus le cas (la part émotive dont je parlais plus haut). Pour info, j’ai constaté que les derniers effets physiologiques sur mon organisme, de la testostérone, ont fini par disparaître au bout de 10 mois environ après la SRS. Ce n’est pas rien ! Comment le sais-je ? Simple. Chez moi, la testostérone avait des effets physiologiques dévastateurs bien réels. Ces effets ont fini par disparaître progressivement en 10 mois.
    Mais, je sais aussi que le fait de m’être totalement accomplie contribue aussi à la sérénité que je vis. On va dire que c’est un ensemble de facteurs dont les hormones sont un vecteur parmi les autres. Dans mon cas, il est clair que la disparition de la testostérone a quand même été un facteur non-négligeable pour ne plus avoir de poussées brutales d’adrénaline en cas d’émotion et aussi pour la disparition des malaises violents que j’avais vécu pendant les 18 mois précédents lorsque mon organisme s’était littéralement enflammé. J’ai pu le constater, pour la partie émotionnelle, dans des phases difficiles de ma vie où avant j’aurais été une boule d’angoisse avec le cœur à la limite de la tachycardie.

    Sinon, je te rejoins Julie sur le vocabulaire. Bien des mots sont inventés, repris, pour marquer une différence. Pour T-Girl, je n’étais pas au courant de ce distingo fait. C’est juste triste. Sans faire dans le consensuel, nous sommes partie de l’Humanité. Mais l’être humain aimant bien classer pour se rassurer, à l’extrême cela donne ces termes qui cachent toujours la même chose : “Moi, je suis mieux que toi.”. Bataille d’égo… Peu n’ont encore compris que ce sont ces mêmes classements qui font que la discrimination existe. Le plus affligeant est quand les discriminé-e-s en rajoutent en inventant encore plus de vocabulaire classifiant, donnant encore plus de grain à moudre aux intolérants, voire même entre eulles-mêmes dans la spirale infernale de la discrimination. A nous d’arrêter toutes ces classifications contre-productives, les combattre, même. Dans les débuts de ma transition, j’ai failli plonger à ce jeu débile des classifications, n’ayant pas de repères, ne sachant même pas à l’époque ce qu’était le terme général “transgenre”. J’ai toujours vogué “hors-milieu” auparavant. J’ai très vite appris. J’ai vite identifié la perversité de ces classifications et je les ai fuies comme la peste. Merci au passage à Florence, Arnaud et les autres. Merci à Arnaud, d’ailleurs, pour le sérieux de son travail minutieux de recherche et qui à mon sens mérite d’être lu et surtout compris. Je suis toujours attristée quand je vois des T parler des autres T en utilisant ces termes classifiants. C’est l’éternel problème des oppressé-e-s qui oppressent les autre oppressé-e-s moins solides qu’eulles.

  8. l’article intéressant par son côté synthèse.
    Je note une lacune sur les effets des hormones :
    on évoque essentiellement les effets physiques , sur le corps et sur la libido.
    Mais rien de ce qui concerne les effets psychiques.
    Il y a cependant un petite allusion à cet aspect dans l’introduction : “Tout d’abord, pourquoi voulez-vous vraiment commencer à les prendre ?”
    Or il me semble que ces effets sont un des points importants (pour moi LE point le plus important) dans la décision de commencer ou non un hormonothérapie.

  9. Ce qui est évident vu mon expérience du milieu Trans local sur les Alpes Maritimes, c’est que le fait d’anéantir la testostérone chez une MTF n’a aucun effet sur son agressivité. Si une personne a un caractère agressif, elle continuera à être comme ça, même après l’éventuelle opération de réassignation. Ce qui est important et corrobore certains points de l’article : Les hormones ne modifient ni le comportement ni le corps de façon magique.
    On est qui on est, et rien ne change ça.
    Alors c’est clair que les hormones vont “arrondir les angles” ou les aiguiser (FTM) mais il est capital de bien comprendre que les hormones ne sont pas une solution miracle. C’est injuste oui, car nous ne sommes pas toutes et tous égales/aux face à la nature de nos corps, et que les passings peuvent varier de catastrophiques à miraculeux, THS et opé SRS ou pas. Uneamie s’est toujours faite refouler, moquer et même insulter, après des années de THS et surtout après la chirurgie SRS.
    Elle a fini par se suicider l’année dernière, après s’être rendue compte que modifier sa chimie corporelle et ce qu’il y a dans sa culotte n’avait pas fait d’elle la femme qu’elle imaginait.
    La réalité peut être archi cruelle pour nous les personnes Trans.
    Comme je le dis souvent, la transition se fait d’abord dans la tête, sans médicaments ni chirurgie.
    Le THS et éventuellement la SRS ne sont que secondaires dans la transition, je ne le vérifie que trop chaque jour. Le traitement aide, la chirurgie aide, mais il faut être une femme (ou un homme (FTM)) dans sa tête AVANT de commencer quelque transition que ce soit.

    • j’ai pour habitude de penser et de dire à certaines copines, attention, il ne faut pas confondre moyen et objectif …

      La chirurgie et le THS peuvent être des moyens mais en aucun cas l’objectif d’une vie … cela donne sinon des personnes malheureuses qui seront passées à côté de leur chemin de vie.

      Et sans faire de polémique, c’est certainement une des raisons qui expliquent pourquoi je croise autant de personnes tristes et aigries dans cette communauté !

      A nous de faire passer aussi ce message dans nos relations quotidiennes avec nos copines ! vivez ce que vous êtes d’abord, les médocs et les opérations à user avec précautions et réflexions.

      Bises !

  10. Bonsoir à toutes et tous;
    Une question m’a été posée et je n’ai pas de réponse à fournir à la personne. Donc je vous la soumet.
    ” Que penser, quels risques à consommer des crèmes et gélules du genre, Puéraria mirifica, siluette, Breast machin etc…?”
    Je vous remercie infiniment pour vos réponses que je ferai lire à la personne concernée.
    Bravo pour votre site très bien fait, très bien documenté et explicite.

  11. Bonjour,
    comme Alexia m’a posé en MP la question voici la réponse détaillée.
    J’ai été voir pour la plante sur le wikipedia anglais et j’ai suivis le lien vers le principe actif. En résumé le principe actif n’est pas celui qu’on a cru, c’est un produit voisin trés sensible à l’oxydation. EXTRAIT de wikipedia ++Extracts of Pueraria mirifica reportedly containing miroestrol are marketed as dietary supplements intended to lead to breast enhancement in women. However, there is no scientific basis for such claims. The Federal Trade Commission has taken legal action against marketers for these fraudulent claims.[6]++
    Donc ce produit ne doit pas être vendu aux USA avec l’allégation de “Fait grandir la poitrine”. Le principe actif sensible à l’oxydation disparait exposé a l’air.
    Ce produit, COMME TOUS LES PHYTOESTROGENES, est beaucoup moins efficace que la vraie hormone. LEs vraies hormones ont un prix dérisoire. Il faut juste trouver le moyen d’en acheter (sur ordonnance…). D’ailleurs quand on compare les phytoestrogènes a l’hormone naturelle on est toute étonnée de voir qu’il n’y a aucune ressemblance.

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